#SauvezLou

J'ai lu : #SauvezLou

lundi, mars 01, 2021



#SauvezLou
de Muriel Zürcher




RÉSUMÉ

Elles n'auraient jamais dû être là... Une seule solution : fuir pour survivre. Alors qu’elles passent la nuit dans la forêt, Romane et sa petite sœur Lou sont témoins d’un règlement de compte entre braqueurs. 

L’homme qui se fait assassiner a le temps de leur confier le lieu secret du butin. Elles craignent désormais pour leur vie ! Poursuivies par le meurtrier, leur cavale les pousse jusqu’aux côtes normandes. Même si elle risque beaucoup, Romane a un plan : elle compte trouver l’argent volé, pour financer une opération qui pourrait sauver sa sœur malade…



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Je remercie Les éditions Didier Jeunesse et à Louise de m'avoir envoyé ce roman.

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MON AVIS

Il m'arrive parfois d'être tellement attirée par un roman, car je sens que je vais l'adorer. C'est toujours pile ou face, soit effectivement cela se confirme ou alors pas du tout.
Pour #SauvezLou, j'avais raison et les bonnes surprises ne s'arrêtaient pas là.

J'ai eu du mal à lâcher Romane et Lou tellement j'étais dans l'intrigue.
C'est un brillant thriller pour adolescent, c'est haletant, rythmé et bien pensé. On angoisse avec elles et pour elles, c'est assez intense.

La cerise sur le gâteau fut le fait que les événements se déroulent dans un coin que je connais bien, très bien même, je me suis retrouvée dans les lieux et visualisé les scènes. Bref, j'y étais.

Je ne connaissais pas du coup l'auteure, Muriel Zürcher, son écriture est très agréable, fluide et dynamique. Je pense faire attention à ses futures publications.

Au final, ce n'est pas aussi bien que ce que j'espérais, c'était encore mieux :)
Un très bon moment de lecture !! Je recommande !



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adolescence

J'ai lu : Broadway Limited #1

mercredi, février 24, 2021

 


Broadway Limited
de Malika Ferdjoukh




RÉSUMÉ

Jocelyn Brouillard, 16 ans et demi, boursier, français, débarque un soir d'automne de 1948 à la pension Giboulée. C'est une erreur, un parfait malentendu. Il est à New-York et on l'a pris pour une demoiselle à cause de son prénom. Car la Pension Giboulée est une de ces boarding houses exclusivement réservées aux jeunes filles qui veulent demeurer à l'abri des loups de Wall street et de la 42ème Rue. La gente masculine y est résolument interdite. Heureusement, Jocelyn joue très bien du piano... Venues de tous les coins d'Amérique, ces jeunes filles rêvent de conquérir la grande ville, de voir leurs noms en haut des théâtres de Broadway. A Giboulée, elles sont au nombre de 6. Il y a Chic qui fait des publicités pour du shampooing aux œufs très rose, ou pour des soupes Campbell's avec de la tomate très rouge qu'elle déteste, et qui se fait offrir des chausse-pieds par ses nombreux soupirants... Il y a la baroque Ursula, qui chante à la radio, Etchika qui conduit une voiture au prénom de femme fatale... Et comme si ce n'était pas assez, dans la maison juste à côté habite Dido, une collégienne qui a des problèmes avec le FBI. Et que diraient leurs logeuses, la respectable Mrs Merle et son dragon de soeur, si elles apprenaient que, derrière ses lunettes de fille sérieuse, l'énigmatique Manhattan donne de mystérieux rendez-vous à des messieurs dans les bars à Greenwich Village, ou que Page aux charmantes tresses blondes est amoureuse de celui qu'il ne faut pas ? Enfin, il y a Hadley, qui vend des doughnuts le jour et des allumettes le soir, et qui est peut-être la plus insaisissable de toutes. Hadley est la fille chanceuse qui a un jour dansé avec Fred Astaire... Oui, l'immense Fred Astaire ! Mais alors pourquoi a-t-elle subitement arrêté la danse ? Ce diptyque doit son titre au Broadway Limited, le train fabuleux et mythique qui reliait Chicago à Pennsylvania Station au centre de New York... Car ce roman prend aussi le train. BROADWAY LIMITED conte la découverte, par un jeune Français, de l'American way of life dans le New-York de l'immédiat après-guerre, sa vitalité, son énergie, le jazz, le swing, Broadway, la pizza, la radio, ses tempêtes de neige renversantes, le base ball... Mais aussi ses phobies, le début de la guerre froide, la chasse aux sorcières, la ségrégation...


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MON AVIS

Lu cet hiver, juste avant les fêtes de Noël, je ne pensais pas que ce serait autant le moment le plus opportun pour cette lecture.

Tout part d'un malentendu, cela peut sembler tellement banal et pourtant cela fonctionne tellement bien ! J'ai adoré, je me suis laissé emporter comme je ne l'aurais jamais pensé. On entre dans l'intimité de cet immeuble, que ce soit par Jocelyn ou les jeunes filles qui y vivent, mais aussi des 'dragons' de propriétaires, on vit avec eux, on se délecte de les suivre dans le New-York des années 50 pendant leurs différentes activités et comprendre qui ils/elles sont et qu'elle est leurs histoires, etc.

J'avais entendu beaucoup de bien de ce roman et je ne regrette pas du tout de m'être lancé dedans.
Le style est tellement plaisant et je n'avais qu'une envie : retourner dans ma lecture. On s'attache très vite à tous ces personnages, l'auteur Malika Ferdjoukh a pris soin de les travailler, j'y ai ressenti une grande tendresse et eu beaucoup d'émotions à découvrir la petite faille qui se cache derrière chacun d'eux.

L'ambiance y est ainsi terriblement chaleureuse, cela donne envie de venir s'installer dans une des chambres. La période de Noël y joue, c'est sûr, mais la période des années 50 contribue beaucoup à donner cette impression ( fauteuils de velour rouge, jazz...).

Le tome 2 est dans ma pile à lire et je pense qu'il n'attendra pas très longtemps, car j'ai hâte de retrouver ces habitants.

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éditions du Seuil

J'ai lu : la Vie en Relief

lundi, février 22, 2021

 



La Vie en Relief
de Philippe Delerm


RÉSUMÉ

« Je n’ai pas l’impression d’avoir été enfant, adolescent, homme d’âge mur, puis vieux. Je suis à la fois enfant, adolescent, homme d’âge mûr, et vieux. C’est sans doute un peu idiot. Mais ça change tout. »

Être riche, à chaque époque de notre existence, de tous les moments qu’on a vécus, qu’on vit, qu’on vivra encore : c’est cela, la vie en relief. Voir ses souvenirs et ses sensations non pas additionnés les uns aux autres, mais comme démultipliés, à l’infini. Vivre comme si c’était la première fois. Trouver de la beauté dans l’ordinaire des choses. Aimer vieillir, écouter le bruit du temps qui passe. Ce livre est un aboutissement : celui d’une carrière, celui d’une vie d’homme. Certainement un des plus grands livres de Philippe Delerm.


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Je remercie Les éditions du Seuil et Anne&Arnaud de m'avoir envoyé ce roman.

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MON AVIS

Fidèle à lui-même, Philippe Delerm nous offre une lecture agréable à lire, à travers des fragments de sa vie, de ses souvenirs. Légères différences avec ces précédents ouvrages où l'on évoquait plus des petits plaisirs du quotidien.

Philippe Delerm a un talent indéniable pour nous conter ces moments qui nous semblent banals pour les rendre beaux et poétiques. Il y place ses réflexions, libre au lecteur d'en faire ce qu'il veut. J'y ai trouvé plus de lui, de son intimité avec sa femme, son fils et petits enfants, le récit en est plus touchant et nous nous y retrouvons d'une manière différente.

La plume est toujours très agréable à lire, il se picore, chapitre par chapitre et au final notre lecture se déroule assez vite.
Je reste un peu déçue tout de même de voir qu'il n'y a pas de réels renouvellements du style.

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Arnaud DELALANDE

J'ai lu : Memory

mercredi, février 10, 2021

 


de Arnaud DELALANDE



RÉSUMÉ 

Un meurtre, huit témoins, pas un ne se souvient de ce qui s’est passé.
Elle voudrait tout oublier.
Ils donneraient tout pour se souvenir…

Au cœur de Memory, une clinique spécialisée perdue dans la montagne et la forêt, un patient est retrouvé pendu. Un suicide qui a tout l’air d’un meurtre déguisé : huit personnes ont assisté à la scène.
Un homme mort. Huit témoins. Un huis clos. La combinaison parfaite pour une enquête vite résolue… C’est sans compter sur l’amnésie bien particulière dont souffrent les résidents : leur mémoire n’excède pas six minutes. Ils ont vu, mais ils ne se souviennent pas.
En plein deuil de son père adoptif, Jeanne Ricœur, jeune inspectrice de police, hérite de cette affaire impossible. Elle découvre une communauté à part, celle d’étranges victimes de la vie à la mémoire brisée, au quotidien hanté de post-it et de mémos. Tandis qu’elle essaie désespérément de reconstituer le puzzle du drame, ses propres démons refont surface…
Mais bientôt, on la menace.

Qui veut l’assassiner, et pourquoi ?



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Je remercie Les éditions Cherche Midi et Benoit de m'avoir envoyé ce roman.

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MON AVIS

Voici une petite lecture pile de saison, ne trouvez-vous pas ? Du froid, de la neige... Un meurtre et une enquête à huit clos. Tout pour rester bien au chaud au coin du feu !

Rien d'original jusqu'à présent, nous avons déjà vu ce scénario à plusieurs reprises. L'utilisation de la mémoire est la bonne idée du roman, très peu utilisé jusqu'à présent, ce qui fait que ce roman sort du lot. Une bonne idée qui n'aura pas été assez approfondie, nous aurions pu aller plus loin, on survole la maladie.

Jeanne Ricoeur est sympathique, l'auteur a travaillé son personnage principal, il cherche à ce qu'on en sache plus sur elle, sur son histoire, ses failles, tout ce qui rend les personnages intéressant. Malheureusement, je ne l'ai pas apprécié autant que je l'aurai pensé, elle reste froide malgré tout.

Le style d'Arnaud Delalande est sympathique, efficace, nous sommes dans un roman policier classique qui se lit bien, mais le manque de tension fait que c'est retombé, pour moi, comme un soufflé au fromage. La fin en est la représentation parfaite : rapide et un peu facile, j'ai peur de l'oublier rapidement.

Pas de chance, le charme n'a pas pris avec moi, je n'ai pas été captivée par l'intrigue, j'y ai trouvé des invraisemblances et l'ambiance est restée, malgré tout, froide. Heureusement, il y a de bons moments, mais pas suffisamment pour en faire une lecture inoubliable.



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dernières lectures

J'ai lu : Dulce de Leche

samedi, janvier 30, 2021

 



Dulce de Leche
de Mirabelle Borie


RÉSUMÉ

Bogotá.
Ici, les enfants des rues sont légion et il est bien difficile d’échapper à leur regard. Ces ombres s’appellent Clara, Rafaele, Ana, Maria…

Organisés en bandes, les gamines, comme on les appelle, survivent tant bien que mal.

Aucun d’eux ne sait de quoi demain sera fait : les règlements de compte sont fréquents et les « marchands » rôdent, à la recherche des plus jeunes qui, une fois attrapés, ne reviennent jamais…

Lyon.
À des milliers de kilomètres de la Colombie, les interrogations s’emmêlent dans la tête de Cécilia : pourquoi n’a-t-elle aucun souvenir de son enfance à Bogotá, avant son adoption ? Quelle aurait été sa vie si personne n’était venu la chercher ? L’attend-on encore, là-bas ?

À l’approche de son anniversaire, avec l’aide de son ami Pedro, lui aussi adopté, la jeune fille est déterminée à lever le voile sur ce passé oublié et découvrir enfin d’où elle vient.


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Je remercie Les éditions Gulftream de m'avoir envoyé ce roman.

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MON AVIS

Une très belle histoire qui vient de paraître aux éditions Gulftream ... Encore une !
Cette fois, nous suivons en parallèle des enfants en Colombie qui doivent se débrouiller seuls dans la rue et deux adolescents colombiens adoptés et vivant en France. Ce roman est une quête d'identité dans un pays pauvre et la dure réalité de leur vie, que ce soit pour se sortir de la rue, ou grandir en ayant aucune information sur leur vie d'avant.

Une dure entrée dans la vie réelle qui est pourtant nécessaire et heureusement qu'il y a des livres comme celui-ci qui ose sortir des récits classiques. Pour ceux qui se poseraient la question, il n'y a rien de cru, ni de grosses violences difficiles à lire, tout n'est pas rose puisqu'on vit avec eux dans la misère, confronté aux dangers des rues de Bogota, mais l'auteure arrive à aborder les faits (drogues, prostitution...) sans aller trop loin.
L'auteure a un style simple et clair, le livre se lit très facilement et l'alternation des deux histoires rend le tout assez addictif, on est happé. Ces 'gamines' justement deviennent tous terriblement attachant et on espère pour eux qu'ils s'en sortent.

J'ai aimé cette fin qui laisse place à l'imagination, c'est cohérent avec le reste.

Une belle lecture.

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"Collection Électrogène"

Coup de coeur pour Point de Fuite

samedi, décembre 12, 2020



de Marie Colot et Nancy Guilbert




RÉSUMÉ 
 
Mona, lycéenne lumineuse, a tout pour être heureuse : une chouette famille, du talent pour le dessin – passion dont elle veut faire son métier – et depuis peu, un amoureux prévenant et merveilleux. Elle ne remarque pas qu'insidieusement, ce dernier l'enferme dans une étreinte malsaine, transformant son existence en cauchemar. Désormais, face au miroir, les traits tirés, qui aurait cru que Mona ressemblerait un jour à ce tableau qu'elle a tant étudié, celui de la
Femme qui pleure ? Autour de la jeune fille gravitent Marin, son meilleur ami, Lya, voisine dont elle ravive le passé douloureux, Esther, alliée inattendue, et Cassien, poète et témoin de la cruauté humaine sous toutes ses formes. Tous mêlent leurs destins au sien, pour l'aider à s'échapper de cette toile dans laquelle tant d'autres avant elle sont tombées.



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MON AVIS 

Nous avons parfois des pressentiments en voyant un livre. Il y a plusieurs mois, je suis tombée sur sa fiche des sorties de la rentrée chez les éditions Gulfstream. À la vue de la couverture, j'ai eu l'envie immédiate de me lancer dans sa lecture, sans même lire le résumé ! Ensuite bien sûr, je l'ai lu et l'envie a été encore plus grande, l'histoire semblait intense et soulever un trait de nos relations parfois dévastatrices.

Second élément qui m'a convaincu d'acheter ce roman, c'est l'auteure, Marie Colot, j'avais lu Sa maison en carton, petit roman destiné aux enfants pour expliquer la vie de SDF.
Une histoire que j'avais adoré et surtout, j'avais vraiment apprécié le thème abordé et la façon dont cela avait été traité.

Nouveau roman, autre style et pourtant un thème encore peu abordé : la violence conjugale, quelle soit psychologique ou physique. La relation toxique entre Mona et Ycare révolte autant qu'elle nous plonge et nous attire dans notre lecture, je me suis très vite attachée à l'héroïne et ses amis. J'avais envie de me battre pour elle et d'aider ses amis à lui faire regagner la surface.

Les chapitres sont assez court, accentuant le dynamisme, mais surtout, associé à l'histoire que j'appréciais déjà beaucoup, cela rendait le récit encore plus addictif.

La lecture de ce récit n'est pas sans m'évoquer un autre récit lu l'année dernière qui m'avait autant plu, autant révoltée, c'était le témoignage de Sophie Lambda dans sans BD « Tant pis pour l'amour : ou comment j'ai survécu à un manipulateur », qui nous raconte son histoire avec un homme qui va la manipuler et la rabaisser, petit à petit, jusqu'à réduire sa confiance en elle à néant. 

Si vous aimez les romans qui vous bouleversent, les romans coups de point, les romans que vous reposaient en sachant qu'ils vous ont changés, alors courrez lire Point de Fuite !



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"Par la Main"

J'ai lu : Par la main

mercredi, septembre 30, 2020


de Marie Urdiales


RÉSUMÉ
Dans une station balnéaire du sud de la France, Ben retrouve son petit frère, Max, pour les vacances d'été.

Quand il l'aperçoit sur le quai de la gare, Ben sent son coeur déborder d'amour pour ce petit bonhomme, de colère contre lui-même et de douleur.

Il n'a pas vu sa famille depuis huit mois. Ces huit mois, il les a passés au fond du trou, ballotté entre le chagrin et la culpabilité. Il se sent responsable de l'accident dont a été victime sa meilleure amie: Hélène, la fantasque, l'artiste, l'initiatrice des mondes imaginaires.

Ben, qui sort à peine de l'enfance, va devoir accepter l'aide de ce frêle garçon de six ans, plein d'admiration à l'égard de son grand frère, d'imagination et de questions, pour surmonter la première épreuve de sa vie d'homme.


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Je remercie Les éditions Calmann Levy de m'avoir envoyé ce roman

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MON AVIS

Mon coup de cœur de cet été ! 

Je ne connaissais pas du tout cette auteure, je me suis laissé guidé par la couverture et mon instinct qui me disait que cela pouvait être une belle lecture d'été et je n'ai pas regretté un seul instant.

Impossible pour moi de lâcher le livre !

La construction diffère un peu avec ce que nous trouvons habituellement, ici nous comprenons ce qu'il se passe au fur et à mesure de notre lecture. Cela peut désarçonner certains, moi, j'ai adoré apprendre doucement ce qu'il se passe. Cela rajoute une profondeur à l'histoire, nous prenons notre temps, à nous de pousser pour connaître les événements passés.

Ben va ainsi apprendre à se pardonner au contact de son petit frère Max. Le sujet est lourd, mais cela passe tout seul grâce à l'humour et l'humanité de l'auteure. À aucun moment, elle ne cherche pas le larmoyant, et les émotions passent sans avoir besoin d'en rajouter.

J'ai eu le cœur serré par cette histoire entre ces deux frères et celle de Ben et Hélène. Je vous invite à la découvrir également. 




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éditions du Masque

J'ai lu : Le Goût du rouge à lèvres de ma mère

lundi, septembre 14, 2020

 


de Gabrielle Massat


RÉSUMÉ

«  Ma première cigarette avait le parfum des intestins qui se vident et le goût du rouge à lèvres de ma mère.  »

Côte ouest américaine, années 1990.

Cyrus Colfer a quinze ans quand il allume sa première cigarette.

Sa mère, ancienne prostituée devenue proxénète, lui a pourtant toujours formellement interdit de fumer. Un peu de cendre tombe sur le carrelage, il frissonne en imaginant sa réaction quand elle rentrera à la maison.

Mais sa mère est déjà là. Allongée sur le sol, en jupe trop courte, comme d’habitude. Le corps lardé de vingt-huit coups de couteau.

Dix ans plus tard, Cyrus Colfer n’a pas perdu le goût de fumer. Et il est prêt à retrouver l’assassin de sa mère. À un détail près : il est devenu aveugle.

Un roman qui nous plonge dans les tribulations d’un antihéros plein de ressources, contrairement aux apparences.


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Je remercie Les éditions du Masque de m'avoir envoyé ce roman.


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MON AVIS

J'ai adoré !!
Ce roman fait du bien, car il change des codes des classiques romans policiers, pour une fois, on ne suit pas l'intrigue de part l'œil des flics, mais du point de vue de Cyrus Colfer qui non seulement d'être le fils de la femme assassinée, est également aveugle. Un anti-héros qui cherchera à se réintégrer "la Famille" mafieuse pour laquelle travaillait sa mère en même temps d'enquêter sur sa mort.

Entre l'enquête, des coups bas, prostitution, des règlements de comptes et des personnages déroutants, j'ai englouti le roman en quelques jours. La notion de bien et de mal est bien plus nuancée que ce que l'on voit en temps normal, Cyrus souhaite faire ses preuves auprès de cette mafia et devra faire des choix.

L'auteure, Gabrielle Massatmaitrise le style, c'est vif et terriblement attractif. Cyrus est plein d'humour, un humour corrosif qui ne laisse pas insensible et il devient assez difficile de ne pas aimer ce personnage hors-norme.

Il est déjà mis de côté pour le prêter à ma mère (ce qui est généralement bon signe). Et vous qu'attendez vous ?


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Amérique

J'ai lu : Tenir debout dans la nuit

mardi, septembre 08, 2020



d'Eric Pessan


RÉSUMÉ
New York, Lalie n’y est jamais allée. Elle n’a même jamais osé en rêver. C’est trop beau, trop loin, trop cher. Alors, quand Piotr lui propose de l’y accompagner, elle est prête à tout pour saisir cette chance. À tout ? Non. Car il y a des choses qu’on ne peut accepter. Des contreparties qu’on ne peut pas donner. Et maintenant la voici dans la rue, face aux regards de travers et aux mille dangers de la nuit, avec une seule obsession : rester éveillée. Résister. Tenir debout.

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Je remercie Les éditions Ecole des Loisirs de m'avoir envoyé ce roman.


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MON AVIS

C'est le second livre que je lis de cet auteur. Je l'avais découvert avec le livre audio de son roman "Dans la forêt de Hokkaido" (chronique à retrouver ici).

Un récit poignant, qui prend aux tripes, nous suivons Lalie qui se retrouve seule loin de chez elle et de sa famille, nous la suivons dans sa progression dans les rues de New York, ses rencontres, ses réflexions, nous dévoilant le combat intérieur qui s'opère. C'est un texte court, sobre, poignant.

Difficile en tant que femme de ne pas se retrouver dans le récit de Lalie. Il est d'ailleurs important de noter que ce soit un homme qui retranscrive si justement ces sentiments que nous avons toutes vécues en tant que femme. L'écriture d'Eric Pessan est directe et franche, le message passe.

À lire, que vous soyez ado ou adulte !


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dernières lectures

J'ai lu Une Maison parmi les Arbres

dimanche, août 23, 2020




de Julia Glass



RÉSUMÉ

Songeuse, Tommy arpente la vaste maison du Connecticut qui désormais lui appartient. Pendant vingt-cinq ans, elle l'a partagée avec Morty, son employeur et ami, célèbre auteur de livres pour enfants. Après la mort soudaine de l'artiste, la voilà héritière de tous ses biens avec la lourde responsabilité de gérer son patrimoine littéraire. C'est donc elle qui doit accueillir l'acteur engagé pour incarner Morty à l'écran, et l'aider à s'approprier son rôle en fouillant le passé. Et Tommy de s'interroger : connaissait-elle vraiment cet homme qu'elle a côtoyé si longtemps ?



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Je remercie Les éditions Gallmeister de m'avoir envoyé ce roman.


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MON AVIS 
Ce fut pour moi un roman totalement différent de ce que j'ai pu lire jusqu'à présent avec cette maison d'édition. Moins dur et brutal et avec un humour subtil, nous nous trouvons embarqués dans une sorte de huis clos où les personnages se retrouvent après la mort toute "fraîche" d'un auteur-illustrateur jeunesse célèbre, Morty Lear.

À travers leurs différents échanges et de flash-backs, nous allons apprendre à les connaître chacun individuellement, mais également comprendre quel est cet étrange énergumène qui les a tous autant marqué d'une manière ou d'une autre.
La personnalité de Morty se révèle très complexe, j'ai apprécié le découvrir de cette manière, à travers les autres. Nous cernons ainsi un peu plus l'homme, ses failles. Je l'ai d'ailleurs trouvé plutôt égoïste, un adulte resté petit garçon par un événement.

Je m'attendais à plus de descriptions de la maison, du jardin, et une présence plus importante de la nature. En fait, il s'agit surtout d'un point de rassemblement pour ces échanges.

Une lecture sympathique qui m'a donné de découvrir plus de romans de cette auteure.


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Editions Héloïse d'Ormesson

J'ai lu : J'ai failli te manquer

mardi, août 11, 2020




de Lorraine Fouchet


RÉSUMÉ
Rattraper le temps perdu

Lise et Cerise n’ont en commun que la rime. Tout oppose la mère et la fille. D’ailleurs c’est simple, Lise voulait un garçon. À la mort d’Axel, mari et père adoré, les deux femmes se retrouvent en tête à tête, et se repoussent comme des aimants réfractaires. Mais une inconnue s’invite dans l’équation. Elle efface tout, même les ressentiments, et apporte d’inespérées retrouvailles. Car il n’est jamais trop tard pour s’aimer… Dans la famille Venoge, on se déchire avec panache. Pourtant, la tendresse est bien là, en embuscade, et lorsqu’elle s’engouffre enfin dans la brèche, elle transforme les années perdues en heures gagnées. Lorraine Fouchet nous l’affirme, le bonheur est réservé à tout le monde.


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Je remercie les éditions Héloïse d'Ormesson de m'avoir permis de découvrir ce livre.


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MON AVIS
Cette lecture fut assez particulière pour moi.

On retrouve aisément le style d'écriture de Lorraine Fouchet, un style léger et plaisant qui fait du bien. Et dans chacune de ses œuvres, l'auteur place un fait, un thème important, qui touche et évoque toujours quelque chose en nous. Les personnages sont justes, avec leurs imperfections et leurs travers apportant plus de réalisme à l'histoire.

Le roman porte bien son nom, j'ai failli le manquer et passer à côté. Contre toute attente, j'ai fini le récit en ayant du mal à le lâcher, comme je le disais, la plume de l'auteur permet cela. Mais il ne me laissera pas une grande trace, pas comme "Entre ciel et Lou". 

J'ai détesté le personnage de Lise, odieuse et égoïste. J'ai d'ailleurs trouvé que ce roman était plus terne, plus triste que les autres et c'est la raison principale qui fait que je n'ai pas eu plus de mal avec cette lecture. Cela prouve que l'auteure sait aussi sortir de ce qu'elle peut faire en temps normal. 

Pour combattre cette petite touche de morosité, l'auteure nous glisse encore une fois, une jolie recette de gâteau en fin de livre. Une raison supplémentaire de lire le livre ;)



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Découvrez sa fiche sur Cultura ou sur le site des éditions Héloïse d'Ormesson

L'avez vous lu ? Avez vous aimé ?





Amérique

J'ai lu : Sauvage

samedi, août 08, 2020




de Jamey Bradbury 



RÉSUMÉ

A dix-sept ans, Tracy sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités enneigées de l'Alaska. Amoureuse de la nature sauvage, elle possède un secret : un don hors norme, hérité de sa mère, qui la relie de façon unique aux animaux, mais peut-être aussi aux humains. Sa vie bascule le jour où un inconnu l'attaque en pleine forêt, puis disparaît. Quand Tracy reprend connaissance, couverte de sang, elle est persuadée d'avoir tué son agresseur. Ce lourd secret la hante jour et nuit, et lorsqu'un jeune homme à la recherche de travail frappe à leur porte, Tracy sent émerger en elle quelque chose de sauvage.


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Je remercie Les éditions Gallmeister de m'avoir envoyé ce roman.


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MON AVIS
Un nouveau Totem de chez gallmeister et une nouvelle fois, une nouvelle expérience avec un roman unique en son genre et complexe.

Avec Sauvage, nous entrons dans l'aspect sauvage et animal de l'homme, ou plus exactement d'une adolescente. Le tout dans un univers glacial, celui de l'Alaska, de ses fantastiques paysages et des mushers. 

Tracy est une adolescente terriblement attachante, mais qui nous mets paradoxalement terriblement mal à l'aise. Elle se retrouve à devoir se confronter à son naturel animal/bestial si réfréné de l'homme à un moment de sa vie où le corps humain change énormément. Et après le décès de sa mère, elle va devoir apprendre à se découvrir seule. 
L'histoire va alors prendre alors un caractère fantastique.

Froid, dur, brutal, ce récit bouleverse, nous chamboule et nous refermons le roman changé.

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idées lectures

J'ai lu : L"incroyable voyage de Coyote Sunrise

samedi, juillet 18, 2020





L'incroyable voyage de Coyote Sunrise
de Dan GEMEINHART



RÉSUMÉ
Rentrer chez soi est parfois le plus difficile des voyages...
Coyote, douze ans, vit avec Rodeo, son père, dans un bus scolaire. Ensemble, ils sillonnent les États-Unis au gré de leurs envies, embarquant parfois quelques autostoppeurs à l'âme en peine. Quand Coyote apprend que le parc de son enfance va être détruit, elle décide de tenter l'impossible : traverser le pays en moins de quatre jours pour arriver avant les bulldozers. Un défi de taille, puisque Rodeo a juré de ne jamais retourner sur les lieux qui abritent leurs plus précieux souvenirs. Mais le voyage est parfois plus important que la destination...


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MON AVIS 
Depuis sa sortie anglaise, ce roman me donnait très envie ! Quand j'ai vu qu'il était sorti en français, vous pouvez imaginer ma joie !

À présent que ma lecture est terminée, ou engloutie, devrais-je dire, je peux confirmer : mon instinct avait raison, ce fut une lecture qui marque. Je n'ai pas pu rester insensible face à cette famille qui traverse les Etats Unis dans leur bus scolaire réaménagé pour pouvoir y vivre. Je m'y voyais totalement. 
On s'attache très vite aux personnages de la malicieuse Coyote, du coquin Ivan et du tendre Rodeo.

Au hasard des rencontres, Coyote aura plus ou moins de difficultés à revenir dans le parc de son enfance, ces nouveaux amis vont soit la changer à jamais, soit être le gravillon qui va la ralentir dans cette traversée.
Une grande douceur se dégage de leurs relations. Elle va pourtant subir une rude épreuve, mais comme à chaque fois dans ces beaux romans, pour apporter une fin qui nous empoigne le cœur.
J'ai terminé ma lecture le cœur serré, sans avoir envie de lâcher mon livre.

Dans la même lignée, j'ai eu ce même sentiment avec "La Bibliothèque des Citrons" ou encore "les Vanderbeekers".

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adolescence

J'ai lu : la Tête sous l'Eau

mercredi, mai 13, 2020



d'Olivier Adam




RÉSUMÉ
Quand Léa a disparu, ils ont tous arrêté de respirer. La tête sous l’eau. D’un coup.
Elle s’ennuyait à Saint-Lunaire, Léa, c’est sûr. Quitter Paris pour ce bled breton, sur le coup de sang d’un père dépressif, ça n’a fait plaisir à personne. Mais de là à fuguer ? A-t-elle vraiment fugué d’ailleurs ? Son frère, Antoine, n’y croit pas. Ses parents non plus. Ils ont tout envisagé, même le pire.
Et puis comme la marée, Léa est revenue. En ramenant de loin des horreurs et des silences. On a sorti la tête de l’eau. Et la tempête est arrivée. Déferlante sur déferlante. La vie comme un esquif.


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Je remercie Les éditions Robert Laffont de m'avoir envoyé ce roman.

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MON AVIS

Après "Je vais bien ne t'en fais pas", j'avais envie de découvrir un autre roman d'Olivier Adam. Son dernier roman, La Tête sous l'eau, était la bonne opportunité pour poursuivre.

La plume de l'auteur est toujours aussi juste et authentique.

En quelques pages seulement, car le livre est assez court, il aborde un sujet difficile : la disparition d'une adolescente. Plus que cela, c'est l'histoire de son retour dans sa famille totalement détruite, des non-dits.

Le récit est rythmé entre échanges de mails et la narration, nous nous attachons très vite aux personnages surtout aux deux adolescents et malgré tout ceci, j'ai trouvé que l'ensemble était un peu plat. Je n'ai pas autant été emportée que ce que j'avais espéré.



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bande dessinée

J'ai lu : histoires de réfugiés

mardi, mai 05, 2020




J'ai lu : 2 livres jeunesses sur les réfugiés 


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Je tiens à remercier les éditions Rue de Sèvre et Gallimard Jeunesse
  pour l'envoi de ces livres

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Le fils de l'Ursari par Xavier-Laurent Petit et Cyrille Pomès
Rue de Sèvre
Adapté du roman de Xavier-Laurent Petit et magnifiquement mis en scène par Cyrille Pomès et Isabelle Merlet, le destin de Ciprian laisse cependant poindre une lueur d’espoir : aucune vie n’est jouée d’avance.

Quand on est le fils d’un montreur d’ours, d’un Ursari comme on dit chez les Roms, on sait qu’on ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Harcelés par la police, chassés par des habitants, Ciprian et sa famille ont fini par relâcher leur ours et sont partis vers une nouvelle vie à Paris où, paraît-il, il y a du travail et plein d’argent à gagner. Cependant leurs rêves se fracassent sur une réalité violente. À peine installés dans le bidonville, chacun se découvre un nouveau métier. Daddu, le montreur d’ours, devient ferrailleur, M’man et Vera sont mendiantes professionnelles, Dimetriu, le grand frère, est « emprunteur » de portefeuilles et Ciprian son apprenti. Un soir, Ciprian ne ramène rien de sa « journée de travail ». C’est qu’il a découvert le paradis, le jardin du « Lusquenbour » où il observe en cachette des joueurs de lézecheck. Le garçon ne connaît rien aux échecs mais s’aperçoit vite qu’il est capable de rejouer chaque partie dans sa tête. C’est le début d’une nouvelle vie pour le fils de l’Ursari.


Mon avis :
J'ai adoré cette adaptation, j'avais entendu parler de nombreuses fois de ce roman, suffisamment pour l'avoir ajouté à ma liste de mes envies et lorsque j'ai vu qu'il était adapté en BD j'ai pensé que ce serait une bonne occasion de le découvrir.

Je partais totalement en mode découverte, car je n'avais pas voulu lire le résumé.
Verdict : aucun de regrets ! Au contraire même, pourtant, je n'étais pas spécialement attiré par ce type de dessin ; sans critiquer le travail de Cyrille Pomès ; détail vite oublié, car l'histoire est superbe et en cohérence avec le dessin.

J'ai aimé l'humanité qui ressort malgré la noirceur de cette triste réalité. Une très belle découverte qui m'aura donné envie de lire le roman la prochaine fois !

A lire absolument !!


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Le garçon au fond de la classe par Onjali Q. Raúf illustré par Pippa Curnick
Gallimard Jeunesse
Avant, il y avait une chaise vide au fond de la classe. Maintenant, c'est la place d'un nouveau: Ahmet. Il est bizarre: il ne parle pas, ne sourit pas et n'aime pas les bonbons! Mais j'ai enfin compris pourquoi: Ahmet est un réfugié. Il a fui une guerre dans son pays, avec des bombes et des brutes qui font du mal à tout le monde.
Plus j'apprends à le connaître, plus j'ai envie de l'aider. Alors, avec mes copains Michael, Tom et Josie, on a élaboré un plan...

Le regard optimiste et déterminé d'un enfant sur l'immigration. Une histoire d'intégration et de solidarité, drôle et poignante.

Fondatrice d'une organisation de défense des droits de la femme, Onjali Q. Raùf s'implique, dans les médias comme sur le terrain, pour les camps de réfugiés.

Mon avis :
Une lecture très mignonne qui vous donne le sourire tout en abordant un sujet très actuel avec beaucoup de justesse.

Difficile de ne pas rester insensible aux réflexions de ces enfants qui m'ont beaucoup touchées par leur naïveté qui pointe pourtant au cœur du problème. Et bien que leurs péripéties soient peu probables, on est surtout emporté par le récit de ces enfants et le message de l'auteure.

C'est un roman à mettre dans les mains des enfants pour leur faire comprendre les difficultés que rencontrent les réfugiés et ce qu'ils subissent, on comprend également la différence entre réfugié et migrant.

Une histoire touchante et bien écrite qui nous en apprend aussi à nous, adultes, nous permettant de nous remettre en question face à notre façon de les traiter, nous autres européens.


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Cherche midi

j'ai lu : Talion

jeudi, avril 30, 2020



de Santiago Diaz

RÉSUMÉ
Œil pour œil, dent pour dent.
Marta Aguilera, journaliste investie et chevronnée, apprend une nouvelle qui va bouleverser son destin : atteinte d’une tumeur cérébrale, il ne lui reste que deux mois à vivre. Marta, qui n’a désormais plus rien à perdre ni de comptes à rendre, voit alors le monde comme un lieu chargé de menaces et décide d’occuper le temps qui lui reste en faisant justice elle-même.
Lancée dans une course contre la montre pour sa propre vie, et face à l’inébranlable lieutenant de police Daniela Gutiérrez, Marta va tout faire pour appliquer sa propre loi du talion.

Un thriller marquant, trépidant et incontestablement différent, dont on ne sort pas indemne.
Un roman que vous lirez comme si vous en étiez vous-même le personnage principal.



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Je tiens à remercier les éditions du Cherche Midi et à Benoit pour l'envoi de ce roman 
et de leur confiance.

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MON AVIS
Second livre écrit par un espagnol en 6 mois et deux lectures incroyables !
Complètement différent des thriller du "nord" ou celui dit "anglais"et "américain". S'il faut donner un esprit espagnol, je le définirai plutôt comme "chaud", c'est-à-dire cru et cash avec une belle pointe d'humour. Avec un petit côté Tarantino, non ?!
Les auteur(e)s espagnol(e)s sont à surveiller !

Dans ce roman, nous sommes entraînés dès les premières pages, la narratrice apprend assez vite sa maladie et l'on a envie très vite envie de savoir ce qu'elle va faire.

La structure du livre est différente de tout ce que j'ai pu lire à présent, je n'y ai pas trouvé de réels rebondissements par contre il y a une vraie construction de l'histoire, une évolution progressive qui va bien au-delà de rebondissements.La structure du livre est différente de tout ce que j'ai pu lire à présent, je n'y ai pas trouvé de réels rebondissements par contre il y a une vraie construction de l'histoire, une évolution progressive qui va bien au-delà de rebondissements.

Le personnage de Talion est très intéressant par son ambiguïté. Nous avons forcément de la peine pour Martha lorsque le récit commence : comment faire face à une telle nouvelle ?! Pourtant, elle remue beaucoup de choses et lorsqu'elle commence à appliquer sa propre loi, nous ne savons plus trop si nous devons la suivre ou pas.
Elle m'a fait penser à Lisbeth Salander, avec son style noir bien à elle, ses réflexions et sa solitude.

D'une manière générale, l'ensemble des personnages sont très bien travaillés et complexes, ils évoluent au fur et à mesure avec le récit. Cela donne beaucoup de réalisme à l'intrigue.

Santiago Diaz nous offre un roman très percutant et rythmé, même s'il y a quelques fois de petites longueurs dû à la mise en place de certains éléments et que l'on s'attend à ce qu'il va se passer, cela reste suffisamment fluide et efficace pour nous donner envie de poursuivre.

De vraies questions en ressortent, c'est, je crois, son plus grand point fort !

En plus, j'ai adoré la fin ! ;)



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Casterman

Coup de coeur : les Vanderbeeker

jeudi, mars 26, 2020




RÉSUMÉ
tome 1 
Bienvenue chez les Vanderbeeker ! Une famille drôle et attachante.
Jessie, Isa, Olivier, Jacinthe, Laney et leurs parents étaient rassemblés dans le salon. Les animaux – le chien Franz, le chat George Washington, le lapin Paganini – faisaient la sieste sur le tapis. – Vous voulez d’abord la bonne ou la mauvaise nouvelle ? Les cinq enfants levèrent des regards anxieux.
– La bonne ! répondirent Isa et Laney.
– Non, la mauvaise ! protestèrent Jessie, Oliver et Jacinthe.
Vous voulez connaître la suite de la première aventure de la famille Vanderbeeker ?
C’est tout simple : ouvrez ce roman à la première page...


tome 2
On est tous des Vanderbeeker!
Jessie, Isa, Olivie, Jacinthe, Laney adorent leur voisin, monsieur Jeet, comme s’il était un membre de leur famille. Quand le vieil homme est hospitalisé d’urgence, ils décident de lui faire le cadeau dont il rêve pour son retour : un jardin. Justement, il y a un terrain vague à quelques rues de l’immeuble. Un endroit abandonné où une pancarte indique « défense d’entrer ». Hélas, un promoteur l’a aussi repéré… et il n’a pas du tout le même projet que les enfants Vanderbeekers.
Un des dix meilleurs romans pour enfants selon le New York Times.


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MON AVIS

J'ai adoré le tome 1 et j'aurais adoré le tome 2 également !!

Cette famille est drôle et tellement attachante, c'est un bonheur de les suivre et j'ai pris encore plus de plaisir à les retrouver et de suivre leur nouvelle aventure.
Entre les petits dessins et les schémas de leur maison, l'univers de cette famille prend vie dans notre imagination et j'ai été très vite happée et cela a pour effet de nous impliquer d'autant plus dans l'histoire.

J'ai parfois du mal avec les romans jeunesses qui peuvent être trop jeunesse (pour moi, je précise). Cette famille est tellement attachante, chaque enfant à sa personnalité et pour chacun différente.
Leur parent et leurs voisins sont tout aussi adorables. On retrouve cet environnement une grande empathie, un esprit de famille.

J'adore l'idée de la vie dans l'immeuble, on la suit la famille Vanderbeeker tous les jours au fil de leurs déambulations dans l'appartement, l'immeuble et le quartier. Cette structure me fait penser à l'univers de Charlie et la Chocolaterie, cette famille sans le sou, mais avec un amour énorme entre eux.
C'est un roman qui donne le sourire.

Il y a un troisième tome en anglais et j'ai hâte qu'il sorte en France !


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Benjamin Whitmer

J'ai lu : Evasion

dimanche, mars 22, 2020



de Benjamin Whitmer



RÉSUMÉ
1968. Le soir du nouvel an, douze détenus s’évadent de la prison d’Old Lonesome, dans le Colorado. Les radios crépitent, lancent l’alerte. Une véritable machine de guerre se met en marche et embrase les habitants de la petite ville. Gardiens de prison et flics, journalistes et vieilles connaissances, tous se joignent à la chasse à l’homme. Séparés, les évadés suivent des pistes différentes en pleine nuit et sous un blizzard impitoyable. Très vite, une onde de violence incontrôlable se propage sur leur chemin.

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Je remercie Les éditions Gallmeister de m'avoir envoyé ce roman.


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MON AVIS

Après avoir beaucoup apprécié Cry Father, j'avais hâte de lire un nouveau roman de Benjamin Whitmer et justement les éditions Gallmeister faisait paraître dans la collection Totem son tout dernier dont on a beaucoup entendu parler : Évasion !

On pourrait se croire en plein film américain et pourtant, non, nous sommes bien dans un roman (oui mais paru chez Gallmeister!). Une évasion est en cours à la prison d’Old Lonesome, dans le Colorado, la traque commence. Suivra une course poursuite où tout sera permis.

Comme pour Cry Father, chaque chapitre donne la parole à un protagoniste, on suit ainsi leur évolution, l'avancement dans la traque et en même temps, nous découvrons l'histoire de nos personnages. Au fur et à mesure du récit, on s'attache à certains, on se rend compte de la cruauté des gens, on espère, mais voilà, nous sommes en plein roman noir, un roman de Benjamin Whitmer qui plus est, la fin ne sera pas des plus heureuses.

Nous sommes tenus en haleine jusqu'au bout. Dans un univers aussi noir que froid.


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"Un Matin ordinaire"

J'ai lu : Un Matin ordinaire

dimanche, mars 15, 2020


de Marjorie TIXIER



RÉSUMÉ
Le vendredi matin est un moment spécial pour Laurence. Un moment de liberté volé à son quotidien, entre son travail d’infirmière, l’éducation de ses filles, l’attention qu’elle porte à son père malade et à Edmond, son mari. Chaque vendredi, Laurence s’en va courir dans la forêt, et rêve aux voyages qu’elle n’a pas encore entrepris, aux mots qu’elle devrait dire à son mari pour qu’il la regarde à nouveau. Mais ce jour-là, Thérèse, sa commère de voisine, ne voit pas Laurence revenir de sa course. Les minutes passent... Paniquée, Thérèse prévient Edmond qui appelle la police. La disparition de Laurence n’est pas jugée préoccupante. Avec une heure de retard, elle finit par réapparaître. Mais elle n’est plus la même, sa vie a basculé. Puisant au fond d’elle-même, Laurence va devoir réapprendre à faire confiance aux autres. Pour enfin croire à un nouveau matin.



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Je remercie Les éditions Fleuve de m'avoir envoyé ce roman.


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MON AVIS

Ce roman, "Un Matin ordinaire", est une belle découverte.

L'auteur prend le parti très intéressant de décrire un drame à travers l'œil de plusieurs personnages, c'est d'ailleurs la force de ce roman. On tourne autour de Laurence d'abord à travers son regard puis de chacun de ses proches, sa voisine, le flic ou encore l'auteur du délit.
Nous allons la suivre pendant sa chute, l'acceptation que sa vie ne sera plus du tout ce qu'elle a été puis sa reconstruction, lentement nécessaire.

J'ai adoré cette construction apportant une dimension et un dynamisme très intéressant, l'auteur nous permet de confronter les points de vue de chacun et on voit les choses de manière différente à chaque fois. Surtout qu'il s'agit d'un récit dur qui nous prend aux tripes et bouleverse. Il peut être limite supportable pour certain(e)s, je pense. Les décisions prisent par Laurence peuvent soit surprendre et peut être, nous révolter, elle est malheureusement un aspect terriblement juste et fondé de ce qui se passe dans la réalité.

Une lecture que je vous invite à faire et une auteure à suivre !


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Amérique

J'ai lu : My Absolute Darling

lundi, mars 09, 2020



de Gabriel Tallent

RÉSUMÉ
A quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la Californie avec un fusil et un couteau pour seuls compagnons. Mais si le monde extérieur s'ouvre à elle dans toute son immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a grandi seule, sous l'emprise d'un père charismatique et abusif. Jusqu'au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen blagueur qu'elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié naissante, Turtle décide alors d'échapper à son père et plonge dans une aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie.… 


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Je remercie Les éditions Gallmeister de m'avoir envoyé ce roman.

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MON AVIS
Dérangeant, terrifiant et pourtant terriblement addictif. Ce roman ne m'aura pas laissé indemne.
Une fois posé, vous n'avez envie que d'une chose, le reprendre et poursuivre votre lecture.

Pourtant, l'ambiance est malfaisante, ce récit entre ce père et sa fille est une formidable histoire d'amour à faire vomir. Pourtant, on y revient, encore, on veut savoir. Notre cœur bat à l'unisson avec Turtle, la nature environnante nous enveloppe et semble nous protéger.

L'écriture de Gabriel Tallent est agréable, fluide et terriblement addictive. J'avais noté sur certains avis qu'il y avait des lenteurs, je ne les ai (pour ma part) pas perçu ainsi, mais comme un avant à un passage poignant, le calme avant la tempête.

Une lecture que je vous invite à faire, si vous aimez les romans qui vous prennent aux tripes.



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