J'ai lu : The Main

mercredi, janvier 02, 2019




de Trevanian


RÉSUMÉ
Années 1970, Montréal. La "Main", autre nom du boulevard Saint-Laurent, est la colonne vertébrale d'un quartier où prostituées, escrocs minables et clochards cohabitent avec les ouvriers et les nouveaux immigrants en quête d'un monde meilleur. Bourdonnant d'accents divers, mouvant et bruyant comme la foule qui s'y presse, la Main connaît aussi son lot de crimes. Depuis trente ans, le lieutenant Claude LaPointe le parcourt en veillant jalousement sur “son” quartier. Accompagné d'un jeune policier qui s'étonne de ses méthodes peu orthodoxes, LaPointe enquête sur un meurtre commis au fond d'une ruelle de son territoire. Cette affaire d'apparence banale le conduira face à ses propres démons et le poussera peut-être à accepter l'inacceptable.


* * * 

Je tiens à remercie les éditions Gallmeister pour l'envoi de ce roman et de ce bon moment passé.

* * * 


MON AVIS
Je ne dirais pas que ce soit un thriller, pour moi le roman "The Main" est un policier, à l’ancienne, un peu noir où un “vieux” flic droit, mais ayant ses propres lois arpente les rues du quartier de la Main (le Boulevard Saint-Laurent), il connaît tout et tout le monde. Le jour où un Italien est retrouvé poignardé dans son quartier, et même si ce n’est pas à lui d’enquêter, on le laisse enquêter.

L’écriture est dense, sans vouloir dire pompeuse, non, mais l’auteur prend le temps de parler de chaque chose, chaque scène, on ne passe pas d’une chose à une autre à la va-vite, au contraire, on nous explique, les protagonistes discutent, on apprend à les connaître. Sur le même rythme et de la même manière d’une balade dans Montréal, en prenant notre temps, le quartier prend vie devant nous : ses rues, ses maisons, ses gens, tous paumés à leur façon.

Une question reste en suspend tout le long du récit : l’écriture est dense, sans vouloir dire pompeuse, non, mais l’auteur prend le temps de parler de chaque chose, chaque scène, on ne passe pas d’une chose à une autre à la va-vite, au contraire, on nous explique, les protagonistes discutent, on apprend à les connaître. La notion de bien et de mal.
Le lieutenant LaPointe est touchant, sensible sous sa carapace et tellement humain. On se prend d’affection pour lui et ceux qui croisent son chemin.

Ce premier roman lu de cet auteur me donne bien envie d’en lire d’autre. Encore une fois, c’est une belle lecture de la maison d’éditions Gallmeister.


* * * *

Et vous vous l'avez lu ? Vous avez aimé ?
retrouvez la fiche du roman sur Cultura 









You Might Also Like

0 bla blas

merci pour ton petit mot ;)

Flickr Images

L'ensemble des textes et visuels présents sur ce site m'appartiennent. Merci de ne pas les copier, reproduire ou redistribuer sous quelque forme que ce soit, sans une autorisation écrite.