RÉSUMÉ
Qinaya est repartie. Ses parents adoptifs arrêtés pour enlèvement, la petite fille a été renvoyée par les services sociaux dans son Pérou natal. Après un an et demi de recherches, Gabriel, son "grand-père" de France, se rend à Lima pour la retrouver. Mais le vieux bourru va aller de désillusion en désenchantement. Car en 18 mois, la petite a changé, elle a grandi... et elle a oublié son séjour en France. Elle a oublié son "achachi", son grand-père...

MON AVIS
Quel changement de cap !
Je ne m'attendais pas à ça mais je ne suis pas désagréablement surprise car le message est tout aussi beau que dans le premier tome.
Je l'ai trouvé moins poignant par contre, même s'il se dégage une sincérité émouvante qui ne vous laissera pas indifférent. Zidrou et Arno Monin ont su trouver les bulles pour nous faire réfléchir et passer leurs idées.

Les dessins d'Arno Monin, ses aquarelles devrais-je dire, sont toujours aussi magnifiques ! Meilleures même que dans le premier tome, plus intense.

La série reste mon coup de cœur découverte pour 2016/2017 !!


Si vous ne l'avez pas vu, je vous invite à lire la chronique de Branché Culture 



L’amie prodigieuse 
par Elena Ferrante


RÉSUMÉ
Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.» Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. Formidable voyage dans l’Italie du boom économique, L’amie prodigieuse est le portrait de deux héroïnes inoubliables qu’Elena Ferrante traque avec passion et tendresse.


MON AVIS
C'est un beau roman, on parle beaucoup de ce livre comme un coup de génie mais ce premier tome n'aura pas eu cet effet sur moi.

Le style d'écriture de l'auteur est certes très appréciable et on ressent une touche propre à elle.
J'ai apprécié le réalisme qui en ressort, même si l'époque n'est pas la même je me suis retrouvée forcément à un moment ou à un autre dans l'histoire de ces deux amies au cours de leur enfance et adolescence.

Lila est un personnage très particulier et complexe, elle est difficile à cerner mais dont on a envie de d'en savoir plus. Je pense que c'est ce que nous apportera la suite de la série.
C'est elle qui apporte la touche de suspense, qui mène la danse.

On m'avait prévenu que ce premier tome était moins intéressant que la suite et que cela devenait meilleur. Je lirais sans aucun doute la suite de cette histoire.




Mémé
de Philippe Torreton


RÉSUMÉ
«Mémé, c'est ma mémé, même si ça ne se dit plus.
Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d'avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n'est pas une enquête, ce n'est pas une biographie, c'est ce que j'ai vu, compris ou pas, ce que j'ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c'est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose.»

Voici le portrait qu'à plus de quarante ans Philippe Torreton fait de celle qui fut le personnage central de son enfance, un portrait tendre et nostalgique, construit par petites touches comme la mémoire, où chacun retrouvera sa grand-mère ou celle dont il a rêvé.




MON AVIS
Ce livre se boit comme un bon verre de lait chaud ... doux et réconfortant.

Philippe Torreton livre un portrait touchant de sa grand mère, plein tendresse et d'amour, au travers de ce petit roman, il nous raconte sa vie, son quotidien dans cette France d'autrefois.
C'est un album à souvenirs qu'il nous ouvre, la plume est belle, nostalgique et drôle ! Un album court, tout en étant à la bonne longueur, tout y est dit.

A travers ce portrait il m'emmène auprès de ma mémé à moi (sauf que moi je l'appelle mamie).
Car  j'ai la chance d'avoir une mamie similaire : une mamie un peu ronde qui a vécu des histoires de France horribles, toujours avec le sourire, ce sourire protecteur, étant du style a avoir une teurgoule fumante dans le four et qui vous dit 'on n'est pas en sucre' quand on doit sortir sous le crachin cotentinois.

... j'aimerai savoir d'où M. Torreton connaît ma mamie ??